« GILETS JAUNES BASHING » : LA RÉACTION DE CLASSE DES MÉDIAS
«La crise des gilets jaunes a eu pour effet de rendre saillants les dysfonctionnements d'une partie non-négligeable de la presse écrite et des chaînes d'informations en continu, ce qui a mis en lumière des liens de collusion entre médias et pouvoir exécutif. À tel point que ces médias ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoir : ils deviennent au contraire les vecteurs du pouvoir exécutif, lui assurant un relais de taille pour sa communication.»
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MÉDIAS : CONTRE-POUVOIRS OU
« CHIENS DE GARDES » ?
La corrélation entre le peu de sympathie qu'inspirent aujourd'hui les médias dans l'opinion publique4 et la cote de popularité désastreuse du gouvernement n'est pas anodine. À force de se faire le relais d'un discours institutionnel, de nombreux médias ont été perçus non plus comme des contre-pouvoirs mais comme des garde-fou du système. Ces médias sont désormais perçus comme des organes moralisateurs et émetteurs du discours d'un gouvernement impopulaire.
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«Si dans la couverture médiatique de la crise des gilets jaunes, il est criant de voir à quel point une partie des médias est incapable de penser la détresse sociale et humaine qui résulte d'un bilan économique et politique quadragénaire et multi-causal, les dégâts qui se chiffrent en vitrines et en poubelles incendiées n'échappent pas à la vigilance des chaînes d'informations en continu.»
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https://lvsl.fr/gilets-jaunes-bashing-la-reaction-de-classe-des-medias
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